Protocole vaccinal de mon chien

La vaccination est une étape cruciale pour assurer la santé et le bien-être de nos amis à quatre pattes. Après avoir suivi le protocole vaccinal initial, il est important de rester à jour avec les rappels recommandés par votre vétérinaire.

Pourquoi vacciner son chien ?

Les vaccins stimulent le système immunitaire de votre chien, lui permettant de développer des anticorps contre certaines maladies infectieuses. Ces maladies peuvent avoir des conséquences graves, voire fatales, comme la parvovirose, la maladie de Carré ou la leptospirose.

Quels sont les avantages de la vaccination ?

  • Protection contre les maladies graves: Les vaccins permettent de prévenir de nombreuses maladies qui peuvent mettre en danger la vie de votre chien.
  • Protection de l’environnement: En vaccinant votre chien, vous contribuez à protéger les autres animaux et les personnes avec qui il est en contact.

Quels sont les effets secondaires possibles ?

Les effets secondaires de la vaccination sont rares et généralement bénins. Ils peuvent inclure une légère fièvre, une perte d’appétit ou une douleur au point d’injection.

Protocole vaccinal de mon chien

Age/périodeVaccins
Entre 5 et 9 semainesPrimo vaccination :
– Maladie de Carré (Virus – Grave maladie infectieuse)
– Toux du chenil (Infection des bronches)
– Hépatite de Rubarth (Virus – Maladie très grave hautement infectieux du foie)
Entre 11 et 13 semainesPrimo vaccination :
– Rage 
– Leptospirose (pathologie mortelle)
Rappel :
– Maladie de Carré (Virus – Grave maladie infectieuse)
– Toux du chenil (Infection des bronches)
– Hépatite de Rubarth (Virus – Maladie très grave hautement infectieux du foie)
Tous les ansRappel :
– Leptospirose (pathologie mortelle)
Tous les trois ansRappel :
– Maladie de Carré (Virus – Grave maladie infectieuse)
– Toux du chenil (Infection des bronches)
– Hépatite de Rubarth (Virus – Maladie très grave hautement infectieux du foie)

En conclusion, la vaccination est un geste essentiel pour la santé de votre chien. En suivant les recommandations de votre vétérinaire et en lui offrant une alimentation équilibrée et des soins réguliers, vous lui assurez une longue et heureuse vie.

février 18, 2024 / Commentaires fermés sur Protocole vaccinal de mon chienpar / Étiquettes : , , , , ,
Les chiens d’assistance

Entre, les chiens guide ou d’assistance, les chiens de sauvetage, les chiens dressés pour reconnaître une maladie grâce à son odorat très développé,… Le chien, est de loin le meilleur ami de l’homme.

Le chien d’assistance a un rôle essentiel pour les tâches quotidiennes des personnes qui ne sont pas pleinement autonomes. De plus, il est un très grand soutien moral au quotidien. Que dire de plus que le chien est un animal extraordinaire.

Pour une personne à mobilité réduite, pour qui les gestes les plus simples de la vie quotidienne peuvent être difficilement faisables voire impossibles à accomplir. Avec lui, la vie devient plus facile. Les chiens ont un rôle d’aide et d’assistance au quotidien. Dressés pour aller chercher des objets au sol, allumer des lumières, ouvrir et fermer des portes et des tiroirs etc…

En fonction du rôle pour lequel le chien d’assistance est formé, il peut : Ouvrir et fermer les portes, ramasser les objets tombés ou inaccessibles pour son maître, l’aider lorsqu’il fait ses courses en magasin, notamment en portant le porte-monnaie au-dessus du comptoir. Il peut également avertir les proches de son maître s’il détecte un problème ou un danger. Il peut aider en zone urbaine pour traverser la route, se frayer un passage parmi la foule, etc.

Le chien d’assistance, un compagnon unique et précieux

Qui est le chien d’assistance ?

Présent depuis les années 1970 aux Etats-Unis, le chien d’assistance arrive peu après en France. C’est en grande partie grâce à l’association Handi’chiens que ce type de chien s’est fait connaître.

Le chien d’assistance est un précieux pour les gens privés d’une partie de leur mobilité, souffrant d’un handicap psychiatrique ou mental. Il leur permet de gagner en autonomie tout en trouvant du réconfort auprès de lui.

La formation du chien d’assistance

Sa formation commence dès son plus jeune âge et répond à des étapes strictes et obligatoires. Elle dure entre 1an à 2 ans et représente un coût de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le chien acquiert les bases de l’éducation canine, avec une socialisation poussée. Selon sa spécialité, il recevra une formation spécifique : aide aux enfants autistes, assistance aux personnes atteintes de surdité, les personnes souffrantes de cécité et d’autres.

Différents types de chiens d’assistance

Pour commencer, le chien d’assistance peut avoir différents rôles. Par contre, le chien guide d’aveugle qui est exclusivement formé pour accompagner les personnes malvoyantes.

  • Chien d’assistance : Pour une personne à mobilité réduite, pour qui les gestes les plus simples de la vie quotidienne peuvent être difficilement faisables voire impossibles. Avec lui, la vie devient plus facile. Les chiens ont un rôle d’aide et d’assistance au quotidien.
  • Chien d’assistance psychiatrique / d’éveil : il aide son bénéficiaire à pallier un handicap en santé mentale. Il connaît un minimum de 3 tâches spécialisées. Il n’est donc jamais là seulement « pour se sentir bien » ou « se rassurer ». Il peut être prescrit pour un trouble du spectre de l’autisme (TSA), un trouble d’anxiété généralisée (TAG), un trouble de stress post-traumatique (TSPT) et d’autres diagnostics en santé mentale.
  • Chien d’accompagnement social : il intervient dans les Ehpad, FAM, IME et autres établissements accueillant les personnes âgées, polyhandicapées ou souffrant de maladies qui les rendent dépendantes et vulnérables. Il les apaise, les aide à bouger et à interagir avec les autres,
  • Chien détecteur d’épilepsie : il prévient son maître épileptique ou son entourage lorsqu’il comprend qu’une crise s’annonce.
  • Chiens d’assistance pour personnes malentendantes : spécialement dressés pour alerter leur maître de différents sons (sonnettes, téléphone, le cri d’un bébé, les voix, les alarmes, le réveil etc…) et de les amener à la source du bruit.
  • Chien d’assistance pour personnes malvoyantes : aussi connus sous le nom de chien guide.

D’autres types de chiens extraordinaires

  • Chien d’assistance judiciaire : Le CAJ est formé pour assister des victimes dans le cadre de l’instruction judiciaire. Sur les lieux d’audition (gendarmerie, commissariat , tribunal …), à la demande des enquêteurs ou de toute personne qui concourt à la procédure (conseil du bénéficiaire par exemple) et qui en aura présenté la demande au parquet.
  • Chiens de sauvetage en mer : ces races de chiens sont connues pour être des nageurs hors pair, capables de repérer les personnes en danger de noyade ou naufragées et de les sauver. Ces animaux sont à l’aise dans l’eau.
  • Chiens de sauvetage en montagne : habitués à œuvrer sur des pistes, des terrains ou des espaces dangereux et escarpés afin de secourir les personnes perdues en montagne, voire ensevelies sous une avalanche.
  • Chiens de décombres ou de catastrophes : ils sont capables de retrouver des personnes ensevelies sous des décombres ou disparues dans des contextes de catastrophes.

Comment obtenir un chien d’assistance ?

Le processus de demande pour obtenir un chien d’assistance est souvent long en raison de la forte demande. Les associations responsables du dressage de ces animaux étudient les demandes au cas par cas pour pouvoir associer le bon animal à chaque personne. Dans certains cas, des sessions de dressage à deux sont organisées après qu’un animal ait été choisi afin de vérifier la compatibilité entre le maître et l’animal. Ce suivi peut durer plusieurs mois.

Il existe de nombreuses associations engagées dans le dressage et l’allocation de chiens d’assistance et de thérapie en France. Handi’chiens est la plus connue d’entre elles. N’hésitez pas à vous rendre sur leur site internet pour trouver toutes les informations nécessaires à l’adoption d’un chien d’assistance.

Les droits garantis par la loi française pour le chien d’assistance

La loi de 2005 (Loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées). La réglementation française en général garantissent des droits à toute personne accompagnée d’un chien d’assistance :

  • L’accès aux transports et aux lieux ouverts au public (la carte “mobilité inclusion” portant les mentions “invalidité” et “priorité” faisant office de justificatif),
  • La dispense du port de la muselière dans les transports, lieux publics et locaux ouverts au public,
  • L’interdiction de toute facturation supplémentaire dans l’accès aux services et prestations ayant pour motif la présence du chien d’assistance.

février 18, 2024 / Commentaires fermés sur Les chiens d’assistancepar / Étiquettes : , , ,
Comportement du chien

Nous avons tous le sentiment de bien connaître notre ou nos chien(s). Tous les chiens ont des comportements communs, dans les attitudes, postures ou expressions similaires. Mais chaque animal a son propre langage et que son maître apprend à comprendre avec le temps. Que veut me dire mon animal ? quand faut-il s’inquiéter ?

Comprendre les comportements des chiens

Il aboie à votre arrivée ?

L’aboiement est le mode de communication privilégié  chez les chiens. Il peut traduire la joie, l’enthousiasme, la frustration, l’interrogation, la méfiance, l’avertissement, la colère… ou pour avertir de l’arrivée d’un visiteur, ce qui est tout à fait normal. Si l’animal aboie lorsque son maître arrive, c’est qu’il est sans doute stressé par ses allées et venues. Il supporte peut-être mal ses absences et le fait de rester seul, et l’aboiement est une manifestation de son mal-être.

Il remue la queue ?

Animal fonctionnant à l’origine en meute, le chien a développé un langage corporel très important pour se faire comprendre de ses congénères. Le battement de queue en est l’une des manifestations : il exprime, lorsque celui-ci est rapide et régulier, un fort enthousiasme. Mais si le chien remue la queue en position basse, cela indique un état de peur ou du moins, d’anxiété.

Il lèche le cou, le visage, etc… ?

Lécher peut avoir plusieurs significations : cela peut être en premier lieu un signe de soumission et/ou d’affection de l’animal envers son maître. Cela peut également être une réminiscence de l’époque où il était un chiot et qu’il sollicitait sa mère pour avoir de la nourriture. En revanche, si le chien se lèche de façon compulsive – allant parfois jusqu’à se blesser – il faut impérativement consulter un vétérinaire ou un comportementaliste.

Il essaie d’attraper sa queue ?

Un chien cherche parfois à attirer l’attention. Il repère rapidement les attitudes susceptibles de susciter une réaction de la part de son maître et adopte alors des comportements stéréotypés, comme par exemple celle qui consiste à essayer de s’attraper la queue. Et plus le maître réagira, plus le chien reproduira ce comportement. L’attention acquise par cette attitude insolite est en effet perçue comme une récompense. Parfois, ces comportements stéréotypés peuvent devenir plus gênants, comme dans le cas où un chien aboie systématiquement lorsque son maître est au téléphone. Il convient alors de ne pas réagir mais au contraire de récompenser votre chien lorsqu’il se tient tranquille ! 

Il renifle ses congénères ?

Le chien a un odorat environ un million de fois plus développé que celui de l’homme. La reconnaissance olfactive joue un grand rôle, tant envers ses maîtres qu’envers les autres animaux qu’il est amené à croiser. Lors des promenades, si l’animal ne montre pas de signes d’agressivité, il est très important de le laisser sentir les autres chiens. Ils se présentent ainsi les uns aux autres et échangent différentes informations. Il est essentiel également de permettre aux chiens de se sentir le derrière. Si la laisse est tenue trop courte et que seuls les museaux s’effleurent, cela peut être interpréter comme une provocation !

Il mange ses excréments ou ceux des autres ?

Ce phénomène, appelé coprophagie, peut avoir différentes origines. Si le chien souffre de carences, et comme ses selles contiennent des résidus alimentaires, il a envie de les absorber. Soit il souffre d’irritations digestives telles que l’ingestion de matières non alimentaires le soulage. Une autre explication, psychologique cette fois, peut expliquer cette attitude. Si un chien a été traumatisé par des punitions lors de l’apprentissage de la propreté peut également ingérer ses selles afin de les dissimuler, et éviter d’être grondé à nouveau.

Il prend tout ce qui traîne dans la maison ?

Un chien « voleur », cela existe ! Cela peut traduire une certaine gloutonnerie. Le chien en état de manque cherche forcément à manger, et à le cacher pour en profiter au maximum. Cela peut être de la nourriture bien sûr, mais aussi des jouets. Parfois, les effets personnels du maître, comme ses chaussons ou ses chaussettes. Pour y remédier, il faut lui donner à manger à heure fixe et ne jamais céder à ses regards implorants. Ne pas le gronder lorsqu’il s’agit d’effets personnels : le chien volera en cachette les fois suivantes. Attention à ne pas courir après lui : il prendrait cela pour un jeu !

Il détruit tout ?

Un chien qui détruit la maison en l’absence de son maître est très gênant. Mais là encore, cela s’explique, et il y a quatre raisons principale à l’origine de ce comportement : l’ennui, le manque d’exercice, le fait que l’animal soit encore jeune – et que pour explorer les lieux et les objets, il n’ait pas encore d’autre moyen que de les prendre dans sa gueule – ou l’anxiété liée à la séparation. En fonction de la cause du problème,  plusieurs solutions s’offrent aux maîtres : fournir à l’animal le plus de jouets adaptés possible ; le sortir au maximum et lui fournir l’occasion de se défouler ; ou consulter un comportementaliste qui l’aidera à supporter l’absence de son maître. 

Il fugue ?

Un chien n’essaie pas de s’échapper par ce qu’il n’est pas heureux… mais parce que sa curiosité et son envie de découvrir le monde sont parfois incontrôlables. Guidé par son instinct, qui le pousse à explorer un environnement toujours plus grand, le plus téméraire n’aura de cesse de « vadrouiller ». Surtout s’il s’agit d’un mâle et que quelques femelles se trouvent dans les alentours. S’il est important de surveiller l’animal – une fugue peut se révéler source de danger, pour lui ou peur d’autres – il faut également veiller à ne pas le gronder. Il risque en effet d’associer la punition à son retour à la maison, et risque de ne pas avoir, la prochaine fois, l’envie de revenir.

Il tourne en rond avant de se coucher ?

Nombreux sont les maîtres surpris par cette attitude. En réalité, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Les chiens, lorsqu’ils vivaient à l’état sauvage, aplatissaient l’herbe et faisaient ainsi fuir les parasites avant de se coucher. Le chien domestique a gardé ce comportement instinctif malgré le fait que son panier soit aujourd’hui parfaitement propre et douillet !

février 13, 2024 / Commentaires fermés sur Comportement du chienpar / Étiquettes : , , ,
Partir en vacances avec son chien

Pour commencer, partir en vacances avec son chien, c’est partager de nombreux moments avec lui et lui faire profiter de ce temps de détente en famille.

Ainsi, pour que la présence de votre animal ne se transforme pas uniquement en interdits et en complications, mieux vaut organiser votre départ.

Partir sereinement en vacances avec son chien

Renseignez vous sur la réglementation du lieu de résidence

Qu’il s’agisse d’un camping, d’un hôtel ou d’une location, dans tous les cas vérifiez que le lieu où vous souhaitez résider accepte votre compagnon à 4 pattes. N’oubliez pas également de vous renseigner sur les restrictions. Il faut savoir que les chiens ne sont généralement pas admis dans les espaces aquatiques et certaines salles de restaurant.

Il ne faut pas oublier que depuis 2012, la loi autorise les propriétaires de locations saisonnières meublées à interdire la présence d’un animal de compagnie. Pour les hôtels et les campings, c’est à la discrétion des propriétaires. Dans ce cas, un supplément par nuit peut être demandé, il est généralement supérieur à 5 € et dépend ensuite de la catégorie de l’hébergement. Effectivement, au moment de la réservation, précisez que vous avez un ou plusieurs chiens, surtout s’il s’agit d’animaux de grande taille. Enfin, analysez la réaction de votre interlocuteur et vous jugerez immédiatement si vos chiens sont juste admis ou accueillis avec plaisir.

Anticipez vos activités

Que vous lézardiez sur la plage, que vous randonniez en montagne ou que vous couriez les musées, il faut tenir compte de votre chien, pas question de le laisser enfermé toute la journée dans l’attente de votre retour.

Cependant, les activités avec les chiens sont souvent restreintes, plus particulièrement en hautes saisons.

Les plages

Elles ne sont pas toujours autorisées ou peuvent l’être seulement à certaines heures. Les offices de tourisme et de nombreux sites internet sont en mesure de vous informer des conditions d’accès.

Balades et treks

Les parcs nationaux français et les réserves naturelles sont interdites aux chiens, même tenus en laisse. Si vous vous baladez, surtout en montagne, pensez-y. L’amende peut s’élever à 750 € dans certains lieux.

Passer une frontière

Vous avez l’intention de passer une frontière (même pour quelques heures) ? Voici ce qu’il faut savoir :

  • Si vous vous rendez dans un pays de l’Union européenne, votre chien doit impérativement être muni d’un passeport européen.
  • Si vous sortez de l’Union européenne (et pour cela il suffit de se rendre en Suisse), renseignez-vous plusieurs mois à l’avance des conditions d’entrée de votre animal. Certains pays exigent que le chien soit vacciné contre la rage. D’ailleurs, d’autres pays placent en quarantaine avant toute entrée sur leur territoire.

Prévoyez le transport de votre chien

Ainsi, voyager avec un animal rend plus complexe l’organisation du départ car il est nécessaire de prendre quelques précautions.

Important : si votre chien peut se dispenser de manger durant un trajet de quelques heures, en revanche il doit régulièrement se désaltérer. Ainsi, prévoyez une gamelle et une bouteille d’eau fraîche pour le voyage.

En voiture

La plupart des chiens ont l’habitude de voyager en voiture. Mais le trajet pour atteindre le lieu de villégiature étant généralement de plusieurs heures, quelques précautions s’imposent.

  • Le chien ne doit pas pouvoir se déplacer dans l’habitacle :
    • il est conseillé de l’attacher, il existe des ceintures de sécurité pour chiens,
    • l’animal peut aussi voyager en cage de transport. Dans ce cas, les petits chiens doivent être placés au sol à l’arrière et les plus grands doivent disposer d’une place confortable et aérée dans un coffre qui n’est pas totalement fermé,
    • Laissez le se dégourdir les pattes toutes les 2 h maximum. Attention à bien le tenir en laisse sur les aires d’autoroute.

En train

Les chiens sont acceptés sur les lignes de la SNCF, cependant il faut respecter quelques conditions afin d’éviter toute amende :

  • les chiens de petite taille (moins de 6 kg) doivent voyager dans des caisses ou sacs de transport et le coût du billet est de 7 €,
  • les chiens de plus grande taille doivent impérativement être muselés et détenir un billet dont le tarif s’élève à hauteur de 50 % d’une place assise en seconde classe,
  • chaque passager peut voyager accompagné de 2 chiens maximum.

Ainsi, si vous traversez la Manche, le billet chien Eurotunnel est de 24 € (tarifs 2015).

En avion 

Généralement, un chien de moins de 4 kg voyage en cabine avec son maître. Au-delà, il est placé en soute climatisée.

Cependant, les conditions de transport d’animaux diffèrent d’une compagnie à une autre mais aussi en fonction des lieux de destination. De même, certaines compagnies aériennes n’acceptent qu’un nombre limité de chiens par vol. Renseignez vous bien au moment de la réservation de votre vol.

En bateau

Hors croisière les chiens sont admis lors des traversées. Il est conseillé de garder le vôtre avec vous pendant le trajet.

Soyez prévoyant concernant la santé de votre chien

Une visite chez le vétérinaire avant un départ en vacances n’est pas obligatoire, mais elle peut être l’occasion de faire le point avec lui sur votre lieu de résidence et les précautions à prendre.

  • Gare aux insolations et aux coups de soleil sur les chairs nues comme la truffe.
  • Rincez à l’eau claire le sel de mer en rentrant de la plage.
  • Au retour de grandes promenades, en montagne notamment, vérifiez les coussinets et les canaux auditifs dans lesquels les épillets peuvent pénétrer.
  • Attention aux parasites : en période estivale, tiques, puces et autres parasites sont nombreux à guetter votre chien. Vérifiez bien que vous avez un traitement préventif adapté et que le chien est à jour dans ses traitements vermifuges.
  • La leishmaniose est une maladie transmise par les piqûres de moustiques et présente en France, uniquement sur le pourtour méditerranéen. Demandez conseil à votre vétérinaire si vous passez vos vacances dans le Sud, il peut vous proposer un vaccin ou des protections sanitaires temporaires.

Astuce : Sur OpenDog utilisez l’onglet “numéros des urgences” et la carte des cabinets vétérinaires les plus proches de votre lieu de vacances.

Faites la valise de votre chien

Pour conclure, tout comme vous, votre chien doit partir avec sa petite valise contenant un certain nombre d’affaires :

  • son carnet de santé à jour, il peut vous être demandé par votre logeur,
  • son panier et quelques-uns de ses jouets lui apportent un environnement plus familier,
  • ses traitements médicamenteux s’il en a,
  • ses croquettes, surtout s’il s’agit de croquettes spécifiques que vous ne pouvez pas trouver facilement,
  • sa trousse de secours pour les petits bobos de tous les jours (compresses stériles, antiseptique, bandage, paire de ciseaux, thermomètre, pince à tiques, pince en plastique pour retirer les épines, peigne antipuces),
  • des friandises, toujours utiles pour qu’il reste attentif à vos ordres en toutes circonstances,
  • le passeport européen, indispensable si vous allez dans un pays de l’Union européenne,
  • sa brosse à poils si nécessaire.

février 11, 2024 / Commentaires fermés sur Partir en vacances avec son chienpar / Étiquettes : , , ,
Les peurs et phobies des chiens

Les chiens, tout comme les humains, peuvent ressentir des peurs et développer des phobies. Ces émotions, si elles ne sont pas prises en charge, peuvent considérablement affecter leur bien-être. Découvrons ensemble les causes, les symptômes et les solutions pour aider votre chien à surmonter ses peurs.

Les différents conseils pour comprendre les peurs et phobies de votre animal et l’aider au quotidien.

Qu’est-ce qu’une peur ou une phobie chez le chien ?

Une peur est une réaction normale face à une situation perçue comme dangereuse. Elle peut être temporaire et disparaître une fois le danger écarté. Une phobie, en revanche, est une peur irrationnelle et excessive d’un objet, d’une situation ou d’un animal spécifique. Elle peut être déclenchée par un événement traumatisant ou se développer progressivement.

Un chien a généralement peur lorsqu’il perçoit une menace ou un danger. On peut généralement distinguer plusieurs types d’émotions engendrées par cette perception de danger :

  • La peur est une émotion subjective (ressenti du chien), entre une composante comportementale et physiologique. Cette émotion entraîne une réaction vive et brutale, quand le danger est perceptible et connu (exemple : présence d’un autre chien),
  • La phobie, lorsqu’une émotion de peur est anormalement intense. Contrairement à la peur, la phobie n’est pas adaptative, la réponse de stress n’étant plus adaptée à la situation et trop intense (par exemple tremblements, panique, immobilisation, miction),
  • L’anxiété, quand le danger est inconnu (exemple : l’anxiété de séparation). Cette émotion est un mélange de peur, de frustration et de panique (décharge émotionnelle) qui est souvent plus étalée dans le temps.

Dans les trois cas, un chien a peur pour son intégrité physique ou pour son bien-être mental. La peur du chien peut entraîner différentes réactions, notamment la fuite, le repli ou l’agressivité.

Quelles sont les causes des peurs et phobies chez le chien ?

Les causes des peurs et phobies sont multiples et variées :

  • Des expériences négatives: Un chien qui a été agressé par un autre chien peut développer une peur des autres chiens.
  • Un manque de socialisation: Un chiot qui n’a pas été suffisamment socialisé peut avoir peur de certaines situations ou de certains objets.
  • Des facteurs génétiques: Certains chiens peuvent être prédisposés à certaines peurs en raison de leur race ou de leur lignée.
  • Des problèmes de santé: Certaines maladies peuvent provoquer des changements comportementaux et augmenter l’anxiété.

Quels sont les symptômes d’une peur ou d’une phobie ?

Les symptômes d’une peur ou d’une phobie peuvent varier d’un chien à l’autre. Voici quelques signes courants :

  • Comportements d’évitement: Votre chien essaie d’éviter la situation ou l’objet qui lui fait peur.
  • Agressivité: Certains chiens peuvent devenir agressifs lorsqu’ils se sentent menacés.
  • Tremblements, halètement, salivation excessive: Ces signes physiques témoignent d’un état de stress intense.
  • Destruction: Votre chien peut détruire des objets ou aboyer excessivement.

Comment aider son chien à surmonter ses peurs ?

Il est important de consulter un vétérinaire comportementaliste pour établir un diagnostic précis et mettre en place un plan de traitement adapté. Voici quelques conseils généraux :

  • La désensibilisation progressive: Exposez votre chien à l’objet ou à la situation qui lui fait peur de manière graduelle et dans un environnement sécurisant.
  • Le renforcement positif: Récompensez votre chien lorsqu’il montre des signes de détente et de confiance en lui.
  • Les médicaments: Dans certains cas, des médicaments peuvent être prescrits pour réduire l’anxiété de votre chien.
  • Les fleurs de Bach: Certaines fleurs de Bach peuvent aider à calmer votre chien et à réduire son stress.
  • La phytothérapie: Certaines plantes peuvent avoir des propriétés anxiolytiques.

Si vous ne parvenez pas à faire cesser les phobies de votre chien il faut consulter un expert. N’oubliez pas que le recours à un comportementaliste canin est une manière de comprendre et de traiter les phobies du chien, mais aussi les autres troubles comportementaux.

Il est important de rester patient et de ne jamais punir votre chien pour ses peurs. Avec de l’aide et du soutien, il est possible d’aider votre chien à surmonter ses difficultés.

février 8, 2024 / Commentaires fermés sur Les peurs et phobies des chienspar / Étiquettes : , , , , ,
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